Jerry Cotton

Pour les personnages qui n'apparaissent que dans quelques ouvrages
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Guy Bonnardeaux
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Jerry Cotton

Message par Guy Bonnardeaux »

Credits

J’ai publié cet article dans REFLETS n° 79 , troisième trimestre 2006.
Pour le poster sur notre présent forum, je l’ai revu et actualisé.


Jerry Cotton

Note confidentielle à Mr High
C’est entendu, Chef … Le rideau est tombé, on ne parlera plus jamais de cette affaire. Chez nous, comme au département de la Défense et à celui de la justice, le « Dossier Wendover » est désormais « top secret ». Il reste cependant que cette bande d’illuminés a réussi à mettre sérieusement en danger la sécurité nationale ( … ). Je proteste contre la conspiration du silence, Chef ( … ) Jerry Cotton

Note à Jerry Cotton
La Maison-Blanche approuve votre argumentation. Le « Dossier Wendover » sera rendu public. Prière de m’en parler. J.B. High

Cet échange de notes occupe la quatrième de couverture du premier roman de la série publié chez Marabout et intitulé L’état-major du meurtre ( by Editions Gérard & C°, 1964 )

C’était devenu peu à peu une tradition à l’époque, une habitude. Dès qu’une nouveauté de la collection était disponible, ces extraits de notes de service internes échangées entre le héros des romans, Jerry Cotton, G-Man du F.B.I. et son supérieur hiérarchique, J.B. High, constituaient le premier contact avec l’intrigue. Et qui n’a par conséquent pas lu un de ces bouquins parce qu’ interpellé par ces petits textes ciselés et concis ? Ou encore attiré par leurs étranges couvertures, faites d’illustrations rouges sur fonds noirs ou présentant de beaux dessins en couleurs, sur fonds noirs toujours ? Des dessins qui furent sans doute été réalisés par le talentueux Henri Lievens …Ce n’est malheureusement pas précisé.

Quant au contenu des livres, il était lui aussi de qualité …

« Il était jeune, beau, riche. ( … ) Comment eussions-nous pu deviner, quand nous pénétrâmes dans le luxueux immeuble de Park Avenue où il vivait, que ce jeune homme était condamné à mort ? » p. 5

Démarrage sur des chapeaux de roue. Ces phrases sont les premières du premier chapitre du premier roman.

Cette manière particulière d’attaquer un récit, sans fioriture, se retrouve souvent chez les grands auteurs américains du genre. Une méthode de travail qui fait penser aux trucs d’écriture qu’utilisait Dashiell Hammett, par exemple, pour plonger Sam Spade et le lecteur dans l’action, immédiatement, sans préambule aucun. Tout de suite dans le vif du sujet. Bang !

Sans pour autant faire l’impasse sur le petit détail :

« A ce moment, mon attention fut attirée par un numéro de téléphone que quelqu’un avait griffonné sur le bloc-notes, près de l’appareil. A tout hasard, je décidai de le consigner dans mon agenda. Me penchant sur le carnet, je remarquai qu’un deuxième numéro figurait en relief sur la page. Le feuillet précédent sur lequel une main énergique avait inscrit ces chiffres, avait été hâtivement arraché. J’inclinai le carnet vers la lumière et pris note des deux numéros. » p. 30

ni non plus ignorer les effets un peu … cinématographiques comme dans les quelques lignes qui suivent qui me font penser au visage inquiétant du grand acteur que fut Peter Lorre …

« Quand je me redressai et me retournai pour rejoindre le living-room, mes yeux rencontrèrent le domestique. Sans doute était-il revenu silencieusement dans le hall, par la porte dérobée, et était-il resté tout ce temps derrière moi, à m’observer. Je lui lançai un regard aigu. Il ne cilla point. Etrange maison, décidément. » p. 30

Si le récit part à cent à l’heure, les auteurs des Cotton tiennent néanmoins parfaitement la route au fil des chapitres avec beaucoup de souffle, sans temps mort, assurant un rythme soutenu et haletant jusqu’au dénouement qui intervient généralement vers les pages 180/185.

Les histoires racontées sont si bien ficelées que l’on ne s’ennuie jamais à leur lecture et que le bouquin est la plupart du temps dévoré d’une seule traite.

Les décors ? Celui des villes nord-américaines ou de ces coins perdus des Etats-Unis dont était si friand le cinéma hollywoodien des fifties/sixties :

« S’il est un endroit désolé au monde, c’est bien cette zône-frontière entre les Etats du Nevada et de l’Utah où s’étend à perte de vue, un désert salé. C’est dans ce décor lunaire que s’élève la petite ville de Wendover. Ville ? C’est beaucoup dire … Village plutôt ( … ) dont l’originalité tient à deux faits : il s’étend sur deux Etats – soixante habitants pour le Nevada, six cent neuf pour l’Utah - et il a donné asile à une base aérienne ( … ) » pp. 15-16

On croit voir débouler dans la rue non asphaltée de Wandover les tumble weeds poussées par le vent du désert, s’oxyder la pompe à essence de marque Castrol à levier, courante dans ces années-là … ( … quoique … des pompes avec levier j’en ai encore vues sur Sunset Boulevard à L.A. dans les années quatre-vingt : l’Amérique un pays totalement moderne ? … ) ou entendre craquer le plancher poussiéreux de la vieille gare en bois vermoulu où traînent de vieux numéros du Reader’s Digest et où accrochée au plafond noirci, une hélice d’un autre âge tente vainement de remuer un air gluant, lourd pendant que grince au loin la roue du réservoir d’eau sur pied … Oui, je l’admets, j’ai beaucoup lu et hanté plus que de raison les salles obscures …

« Le silence du grand désert salé fut à peine troublé par le claquement sec de deux détonations. » p. 23

On retrouve toutes les images représentatives d’une certaine époque tout au long de ces lignes présentées comme étant écrites par un Jerry qui finit toujours par triompher bien entendu, après bien des péripéties, des contretemps ou des difficultés. La pègre que combat le G-Man et son acolyte habituel Phil Decker n’étant pas, loin de là, une assemblée d’enfants de chœur …

Mais s’il y a dans ces récits si bien rédigés beaucoup d’action, des dialogues nets et tranchants, des descriptions imagées, des considérations bien senties, on y trouve aussi quelques réflexions de bon aloi sur la société décrite et ses mentalités :

« (… ) Il nous faut au moins prouver notre bonne volonté, Jerry. Ce Rubbers est un homme très influent. De plus, il n’a pas la réputation d’être un fantaisiste. » p. 7

Une petite phrase qui démontre que rien n’a finalement changé en quelques décennies … Après tout, quelle différence si ce Rubbers ou peu importe qui n’avait pas été un homme influent ? Son affaire en aurait-elle été moins importante ?

Leonard Cohen a raison quand il chante que le riche devient plus riche et le pauvre demeure pauvre …

On trouve aussi dans ces livres pas mal de considérations sur le monde politique du temps :

« A Washington un certain Mr MacCarthy faisait beaucoup de bruits dans les couloirs du Congrès. Ses invectives et ses chimères engendraient de curieux phantasmes dans le grand désert de sel, entre Salt Lake City et Wendover … » pp. 16-17

Engagé, l’auteur de ce numéro un !

Mais qui était donc ce Jerry Cotton qui semblait écrire ses mémoires d’agent du F.B.I. ?

Accrochez-vous !

Ces romans, même s’ils sonnent très américains par le style, les lieux évoqués, les noms des protagonistes, les histoires relatées, les mises en situation ou l’écriture … ne viennent pas d’outre Atlantique ! Il s’agit en réalité d’une série allemande… toch ja meine Damen und Herren !

Publiée par la Bastei-Verlag Gustav Lubbe à Bergisch-Gladbach ( en Rhénanie du Nord/Westphalie, pas trop loin de Cologne et donc de Verviers et Marabout … ), l’aventure commence en 1954 sous forme de romans. En 1956 l’éditeur a une idée de génie pour la série et se tourne vers le format cahier à parutions régulières .

Et ainsi, en 2005, la collection atteignait le nombre incroyable de 2.500 cahiers écrits et mis sur le marché au fil du temps … Autre chiffre étonnant : dans le monde germanophone ( Allemagne, quelques cantons suisses et Autriche ), Jerry Cotton représente … 850 millions d’exemplaires vendus à ce jour ! …

Comme pour Doc Savage ou d’autres héros, plusieurs auteurs se sont bien entendu succédés à l’écriture de ces histoires … mais dans le cas présent ils sont plus d’une centaine ( ! ) à avoir prêté leur talent à l’entreprise … Des écrivains germanophones connus sous pseudos, d’autres moins célèbres mais avec une constante : le maintien d’une grande qualité dans la rédaction et le choix des récits. C’est indispensable pour atteindre de tels chiffres de parution. Quelques noms ou pseudonymes pour les curieux comme moi : Walter Appel, Martin Barkawitz, Friedrich Jakuba, Rolf Kalmuczak, Manfred Weinland … parmi tant d’autres !

Petit détail amusant pour nous amateurs de Bob Morane : c’est en Jaguar Type E que se déplaçait Jerry Cotton dans les années soixante-six mais il a abandonné depuis la mythique voiture et a opté pour la XKR …

Enfin, notons encore que Jerry Cotton a fait l’objet de montages audio en CD et a également été adapté au cinéma.

Huit films – de ceux que l’on qualifie un peu trop facilement en général de série b – ont été réalisés entre 1965 et 1968 par Harald Reinl sur une musique de Peter Thomas. De nos jours, si une telle série devait à nouveau être produite, j’y entendrais bien les Scorpions – groupe allemand en tournée d’adieu pour l’instant … – en assurer la musique musclée … L’Américain George Nader – les plus âgés ( hum … ) d’entre nous connaissent – incarne Cotton dans ces longs métrages tandis que l’Allemand Heinz Blanc que j’avoue ne pas connaître y tient le rôle de Phil Decker.

La popularité de ce personnage pas comme les autres est encore grande dans les pays de langue allemande – dont nous devons bien admettre ne pas bien connaître la culture actuelle et heureusement à ce propos qu’il y a Arte – dont les chaînes de télévision reprennent de manière régulière ces huit films dans leur programmation.

En Francophonie, Marabout avait quand même vu juste en s’assurant la publication de ces romans puisqu’ils ont atteint le numéro 35 et on peut supposer que si la maison à l’oiseau en duffel-coat n’avait pas commencé à battre de l’aile à l’ époque, bien d’autres volumes occuperaient nos bibliothèques.

Pour terminer une anecdote.

En 1962, un fan club allemand de Jerry Cotton ( il a ses fans clubs meine liebe ! ) a adressé une lettre au F.B.I. à Washington concernant les aventures de Jerry Cotton et on raconte que John Edgar Hoover y a répondu personnellement …


Notes :

1 Tous les extraits repris dans cet article proviennent de ce premier roman.

2 Il semble que ces photos imprimées en rouge étaient réalisées par le personnel de Marabout dans les studios de l’éditeur. Les couvertures couleurs me font penser à celles si particulières des paperbacks américains des années ‘50/’60 ou antérieures, publiés par Perma, Lion Books, Signet, Avon, … et devenus aujourd’hui objets de collection. Ces éditeurs de poches distribuaient les romans des Horace McCoy, David Goodis, Jim Thompson, Raymond Chandler, W.R. Burnett, James M. Cain … pas moins ! Il est intéressant de lire à ce propos les excellents et fouillés articles, superbement illustrés, écrits par Philippe Garnier depuis L.A. pour Rock & Folk dans les n° 195, avril 1983, pp. 82 à 87 et 196, mai 1983, pp. 76 à 81.

3 Acteur et réalisateur né en Hongrie en 1904 et décédé à L.A. en 1964. Il a laissé une filmographie impressionnante débutée dans les années ’20. Il a souvent campé des seconds rôles de gangster, jouant de son physique inquiétant, aux côtés d’un nombre incalculable de stars comme Humphrey Bogaert, Vincent Price, Kirk Douglas … Quelques titres célébres : M le maudit ( Fritz Lang, 1931 ), l’homme qui en savait trop ( Alfred Hitchcock, 1934 ), le faucon maltais ( John Huston, 1941 d’après Dashiell Hammett ), Casablanca ( Michael Curtiz, 1942 ), Arsenic et vieilles dentelles ( Frank Capra, 1944), Vingt mille lieues sous les mers ( Richard Fleischer, 1954 ) … Des pages et des pages seraient nécessaires pour évoquer ce personnage.

4 Joseph MacCarthy ( 1908-1957 ), sénateur républicain qui mena une terrible campagne anti-communiste aux Etats-Unis dans les années ’50, campagne qui a pris le nom de maccarthisme. Des carrières ont été balayées, des artistes ont été mis au placard pour de soi-disant sympathies communistes. Des écrivains, des réalisateurs et acteurs d’Hollywood, des monsieur-tout-le-monde ont vu leurs carrières mises entre parenthèses en raison de cette idéologie réactionnaire. Il y eut l’affaire Hiss ou l’épisode ridicule de documents trouvés dans une citrouille … Avant d’être désavoué, enfin, par le sénat en 1954, MacCarthy a provoqué beaucoup de dégâts dans les milieux artistiques et intellectuels. Richard Nixon a politiquement grandi en agissant en marccarthiste …

5 Curieusement certains de ces cahiers sont réapparus un temps dans une grande surface belge dans les années ’80 et puis plus rien …

6 John Edgar Hoover ( 1895 – 1972 ) dirigea le F.B.I. de 1924 ( il a donc connu Elliott Ness ! ) à 1972 …


Liste des romans publiés par Marabout, sauf erreur et omission :
1 L’état-major du meurtre
2 Concerto de grenades
3 Blonde à ravir
4 Jeux d’enfer à Manhattan
5 Un doigt de venir
6 Quadrille de drogués
7 Coup de grâce pour un monstre
8 Echec au petit roi
9 5 gorges pour un couteau
10 Meurtre en gros plan
11 6 heures pour mourir
12 Les suaires de la peur
13 Pas d’atomes pour les espions
14 Fricassée de dollars
15 Le diable sans confession
16 La maternelle du crime
17 Hold-up en douce
18 La mort en deuil
19 Les huiles sur le feu
20 Requiem pour un G-man
21 Surboum à 13h59
22 Mort à gogo
23 Jeux de main, jeux de félin
24 Planque ton pétrole
25 Immobilière du crime
26 Amène tes rayons
27 Un petit coup de vitriol
28 Poker d’assassins
29 Foire aux crimes
30 Emeraude en maraude
31 Joker menteur
32 Piège pour la rousse
33 Panique au bout du fil
34 Douce héroïne
35 Meurtre en direct
36 Les violons flingueurs
37 Nitro ni trop peu

Guy Bonnardeaux, version actualisée en 2010


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Dubois Robert
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Jerry Cotton

Message par Dubois Robert »

Tout à fait mes chers amis.
Bien vu Guy, j'ai déjà noté les numéros manquants.
Et pour votre info, ma santé se normalise.

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lagon requin
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Jerry Cotton

Message par lagon requin »

Supers les amis :D :D Surtout profitons de la vie , que c'est bon d'avoir des amies et amis :D
:shock:
je rêve d'un train très grand où la paix voyage avec tous les enfants et que nous puissions voir les spectacles de l'amour où on nous donne de l'affection.
Erika Johana Quintero ,14 ans

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S.S.S.
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Jerry Cotton

Message par S.S.S. »

Super, Guy! :D
Dès que j'aurais toutes les couvertures, (celles de Guy et pour les autres, à votre bon cœur messieurs-dames :lol: ), je fais
un diaporama.

Content de te revoir en forme Robert! :bounce:
J’ai tellement besoin de temps pour ne rien faire, qu’il ne m’en reste plus pour travailler (Pierre Reverdy)

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Guy Bonnardeaux
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Jerry Cotton

Message par Guy Bonnardeaux »

Chouette. C'est très vrai ce que tu écris cher Lagon
Vive l'amitié et les ami(e)s !

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lagon requin
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Jerry Cotton

Message par lagon requin »

:D Super :D vive la Savoie
:shock:
je rêve d'un train très grand où la paix voyage avec tous les enfants et que nous puissions voir les spectacles de l'amour où on nous donne de l'affection.
Erika Johana Quintero ,14 ans

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Jerry Cotton

Message par S.S.S. »

Trouvé hier Concerto de grenades :D
Qui aurait un scan des 1er et 4eme plats de ces aventures?
J’ai tellement besoin de temps pour ne rien faire, qu’il ne m’en reste plus pour travailler (Pierre Reverdy)

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Re: Jerry Cotton

Message par S.S.S. »

Je remonte ce topic. J'ai maintenant (grâce à l'ami BDM) les 1er et 4eme plats des aventures suivantes:
1/2/4/5/6/7/9/11/13/24
Qui aurait les autres à m'envoyer par email? :D

D'après Guy, les couvertures seraient de Lievens? Qui aurait plus d'informations?
J’ai tellement besoin de temps pour ne rien faire, qu’il ne m’en reste plus pour travailler (Pierre Reverdy)

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aristide hergé
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Re: Jerry Cotton

Message par aristide hergé »

Je n'en ai pas beaucoup (je commence seulement la collection :pale: ) mais je peux t'envoyer les n°s 8-16-17-18 ;)
"Le patriotisme, c'est d'abord l'amour des siens. Le nationalisme, c'est d'abord la haine des autres" (Romain Gary)

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S.S.S.
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Re: Jerry Cotton

Message par S.S.S. »

Super ! Les petits ruisseaux font les grandes rivières ! :D
J’ai tellement besoin de temps pour ne rien faire, qu’il ne m’en reste plus pour travailler (Pierre Reverdy)

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