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merci Guy pour cette découverte enthousiasmante que tu partages avec nousEncore des heures de lecture à rajouter à ma liste déjà très longue
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merci Guy pour cette découverte enthousiasmante que tu partages avec nousy'a du lobbying à Cornwall ?Guy Bonnardeaux a écrit : ↑sam. 26 déc. 2020 16:16Quand je vois un nouveau livre de Robert Goddard disponible en poche, je n'hésite jamais : je sais que je ne serai pas déçu.
Ce fut encore le cas cette fois-ci avec :
L'Héritage Davenall
Titre original : Painting The Darkness
Traduction de Elodie Leplat Livre de poche n°35935
Une brique de plus de 800 pages qui plonge le lecteur dans l'univers impitoyable de fausseté, de mensonges, de non-dits, de faux-fuyants, de secrets cachés et de la prétention sans limite affichée par l'aristocratie anglaise du 19ème siècle.
Un fils mort dix ans auparavant ressurgit à Londres dans la richissime famille Davenall et y revendique le titre de baronnet porté jusque-là par son frère cadet... Mais cet homme est-il bien James Davenall ? N'est-il pas un imposteur ? Sa mère le rejette, son frère aussi ( forcément car il y perdrait son titre ), personne, quelques personnes exceptées, ne croit en lui...
Et pourtant, ce revenant sait tout, à la perfection, de la vie de la famille et de la sienne...
Toute cela va mener vers les tribunaux avec de terribles confrontations et expertises, des vérités vont faire jour ( et beaucoup ne sont pas belles à découvrir ), des alliés vont aller et venir au gré de leurs doutes...
Au détour d'une page on évoque la guerre de Crimée, celle contre les Zoulous ou l'affaire du Soudan. on traverse l'Europe de l'époque et on fréquente aussi bien les lieux prestigieux de la capitale britannique que les quartier malfamés de Londres, la campagne anglaise et l'Irlande...
Avec en prime une série de personnages qui évolunt autour de cette sombre histoire dont ils connaissent tout ou une partie. Parmi ces gens, on trouve même le neveu en exil de Napoléon Bonaparte...
Comme à chaque fois, cet écrivain ( qui vit à Truro, Cornwall... ) nous offre un grand roman, fort, sans moment creux en dépit du nombre élevé de pages.
Avec l'art du conte qui lui est coutumier, il nous emmène dans cette tragédie pour ne nous en dévoiler les vérités et l'issue qu'en toute fin de volume...
Du grand art, je l'ai déjà écrit ici...