Parution d'un essai sur Pierre Pelot
Posté : mer. 25 mai 2016 16:34
Parution de l’essai : Pierre Pelot L’écrivain raconteur d’histoires
L’Harmattan, mars 2016, 392 pages, 24 pages d’illustrations
Le long cheminement multigenre de Pierre Pelot au cours de 50 années d’écriture n’a pas toujours permis d’apprécier à sa juste mesure ni l’essentiel de son œuvre, ni l’originalité d’un parcours d’écrivain à bien des égards exemplaire. Voyageur immobile dans ses Hautes-Vosges natales où il vit toujours, après des essais de bandes dessinées, il commence par écrire des westerns inspirés par sa profonde connaissance de la conquête de l’Ouest, ce qui le conduit à créer le personnage de Dylan Stark, héros d’une longue série originale et antiraciste.
D’abord publié dans les collections pour la jeunesse où les distinctions abondent, dès 1972, il aborde à la fois le fantastique, le roman policier et surtout la science-fiction, avec des romans paraboliques, d’abord sous le nom de Suragne imposé par le Fleuve Noir.
Soucieux de ne vivre que de sa plume et élargissant encore son champ d’action, il livre, en plus de nombreuses nouvelles, des romans sociaux et contemporains souvent situés en Lorraine, adaptés parfois à la télévision. Primé par ses pairs en 1977 et 1978 pour des récits de S-F comme Transit et Delirium Circus, en phase avec l’esprit contestataire de l’époque, il ne tarde pas à s’ouvrir aux cycles et séries du genre, puis au roman noir, souvent sombre.
Le raconteur d’histoires qui attend que les histoires viennent à lui entre dans la littérature générale au cours des années 80 en touchant un nouveau public. Des rencontres vont l’encourager à écrire pour le théâtre, le cinéma qui adapte L’Été en pente douce, et à entreprendre plusieurs novélisations réussies, comme Le Pacte des loups.
Encore plus hardiment, il entreprend avec Yves Coppens les cinq volumes de la saga de « paléofiction », Sous le vent du monde. Après son monumental et inclassable chef-d’oeuvre, C’est ainsi que les hommes vivent, il est enfin reconnu comme un écrivain de littérature générale où l’on cesse de le ranger dans les tiroirs commodes et vains des genres.
Cet essai vise à donner d’un auteur de près de 200 romans une vision ample et équitable, éloignée des images stéréotypées nées d’une lecture trop partielle de cette œuvre protéiforme.
L’Harmattan, mars 2016, 392 pages, 24 pages d’illustrations
Le long cheminement multigenre de Pierre Pelot au cours de 50 années d’écriture n’a pas toujours permis d’apprécier à sa juste mesure ni l’essentiel de son œuvre, ni l’originalité d’un parcours d’écrivain à bien des égards exemplaire. Voyageur immobile dans ses Hautes-Vosges natales où il vit toujours, après des essais de bandes dessinées, il commence par écrire des westerns inspirés par sa profonde connaissance de la conquête de l’Ouest, ce qui le conduit à créer le personnage de Dylan Stark, héros d’une longue série originale et antiraciste.
D’abord publié dans les collections pour la jeunesse où les distinctions abondent, dès 1972, il aborde à la fois le fantastique, le roman policier et surtout la science-fiction, avec des romans paraboliques, d’abord sous le nom de Suragne imposé par le Fleuve Noir.
Soucieux de ne vivre que de sa plume et élargissant encore son champ d’action, il livre, en plus de nombreuses nouvelles, des romans sociaux et contemporains souvent situés en Lorraine, adaptés parfois à la télévision. Primé par ses pairs en 1977 et 1978 pour des récits de S-F comme Transit et Delirium Circus, en phase avec l’esprit contestataire de l’époque, il ne tarde pas à s’ouvrir aux cycles et séries du genre, puis au roman noir, souvent sombre.
Le raconteur d’histoires qui attend que les histoires viennent à lui entre dans la littérature générale au cours des années 80 en touchant un nouveau public. Des rencontres vont l’encourager à écrire pour le théâtre, le cinéma qui adapte L’Été en pente douce, et à entreprendre plusieurs novélisations réussies, comme Le Pacte des loups.
Encore plus hardiment, il entreprend avec Yves Coppens les cinq volumes de la saga de « paléofiction », Sous le vent du monde. Après son monumental et inclassable chef-d’oeuvre, C’est ainsi que les hommes vivent, il est enfin reconnu comme un écrivain de littérature générale où l’on cesse de le ranger dans les tiroirs commodes et vains des genres.
Cet essai vise à donner d’un auteur de près de 200 romans une vision ample et équitable, éloignée des images stéréotypées nées d’une lecture trop partielle de cette œuvre protéiforme.