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King Kong 1933 marque une étape importante dans l'histoire du cinéma avec ses trucages extraordinaires et aussi par la mise en avant du rôle féminin principal. Le hurlement d'angoisse, perçant et presque viscéral de l'héroïne féminine vulnérable sera poussé pour la première fois à l'écran par Fay Wray, confrontée au gorille géant; un choc, à n'en pas douter, pour les spectateurs qui ont assisté à l'époque à la projection de ce film (les premiers longs-métrages parlants n' étant apparus que peu de temps avant!)Cinéma
Re: Cinéma
Je viens de voir, de vivre devrais-je dire, le dernier film de Christopher Nolan « DUNKERQUE », un des longs-métrages les plus attendus de l’année.
Un film consacré à un épisode de la Seconde Guerre Mondiale oublié par le cinéma si l’on excepte « Dunkerque » de Leslie Norman (1958) et « Week-End à Zuydcoote » d’Henri Verneuil (1964).
Dès la première scène, le spectateur est tout de suite catapulté au cœur de Dunkerque plongé dans la désolation et l’horreur.
Xavier Nolan nous « prend en otage » pour nous faire vivre cet épisode de l’intérieur. Le réalisateur suit le destin de quelques personnages pour nous narrer cet épisode dramatique : deux soldats anglais cherchant à fuir à tout prix, deux aviateurs pilotant des Spitfire (magnifiques scènes da batailles aériennes !!!) et trois civils et leur bateau qui se joignent à la flotte réquisitionnée pour porter secours aux 400 00 hommes sur les plages françaises. Des récits illustrant des points de vue différents du sauvetage, entre la peur et l’héroïsme.
Depuis la scène du Débarquement dans « Il faut sauver le soldat Ryan » de Spielberg, jamais la guerre n’avait été filmée de telle façon .J ’ai ressenti à chaque seconde du film l’émotion, la peur, l’angoisse de ces hommes plongés dans l’enfer ; les Messerschmitt bombardant sans pitié les colonnes de troupe impuissantes, les navires, chargés de soldats, coulés inexorablement par les torpilles ennemis, le courage des aviateurs au-dessus de la Manche, prêts à tous les sacrifices, la lâcheté de certains mais aussi la bravoure de la majorité… chaque scène restera gravée dans ma mémoire !
Une curiosité : le réalisateur ne montre jamais le visage d’un soldat allemand, rendant leur présence encore plus angoissante.
Pour mettre en scène ce film se déroulant sur terre, sur mer et dans les airs, il fallait des moyens colossaux et le résultat est exceptionnel de réalisme ! D’autant plus que Nolan souhaitait éviter le tout numérique et privilégier les images réelles avec des effets spéciaux sur le terrain ;
La musique, signée de l’excellent compositeur Hans Zimmer, participe grandement au sentiment d’angoisse et de peur qui règne tout le long du film.
Un mot sur la distribution, excellente qui allie des acteurs chevronnés (Kenneth Branagh, Mark Rylance…) et de jeunes comédiens talentueux (Fionn Whitehead, la révélation de ce film,Tom Hardy, Cillian Murphy, Harry Styles...).
Un film qui remet en lumière le courage face à l’adversité, des idéaux souvent ringardisés de nos jours.
Un des grands longs-métrages de l’année, peut-être LE FILM de 2017. En tous cas, un CHEF-D’ŒUVRE !
Un film consacré à un épisode de la Seconde Guerre Mondiale oublié par le cinéma si l’on excepte « Dunkerque » de Leslie Norman (1958) et « Week-End à Zuydcoote » d’Henri Verneuil (1964).
Dès la première scène, le spectateur est tout de suite catapulté au cœur de Dunkerque plongé dans la désolation et l’horreur.
Xavier Nolan nous « prend en otage » pour nous faire vivre cet épisode de l’intérieur. Le réalisateur suit le destin de quelques personnages pour nous narrer cet épisode dramatique : deux soldats anglais cherchant à fuir à tout prix, deux aviateurs pilotant des Spitfire (magnifiques scènes da batailles aériennes !!!) et trois civils et leur bateau qui se joignent à la flotte réquisitionnée pour porter secours aux 400 00 hommes sur les plages françaises. Des récits illustrant des points de vue différents du sauvetage, entre la peur et l’héroïsme.
Depuis la scène du Débarquement dans « Il faut sauver le soldat Ryan » de Spielberg, jamais la guerre n’avait été filmée de telle façon .J ’ai ressenti à chaque seconde du film l’émotion, la peur, l’angoisse de ces hommes plongés dans l’enfer ; les Messerschmitt bombardant sans pitié les colonnes de troupe impuissantes, les navires, chargés de soldats, coulés inexorablement par les torpilles ennemis, le courage des aviateurs au-dessus de la Manche, prêts à tous les sacrifices, la lâcheté de certains mais aussi la bravoure de la majorité… chaque scène restera gravée dans ma mémoire !
Une curiosité : le réalisateur ne montre jamais le visage d’un soldat allemand, rendant leur présence encore plus angoissante.
Pour mettre en scène ce film se déroulant sur terre, sur mer et dans les airs, il fallait des moyens colossaux et le résultat est exceptionnel de réalisme ! D’autant plus que Nolan souhaitait éviter le tout numérique et privilégier les images réelles avec des effets spéciaux sur le terrain ;
La musique, signée de l’excellent compositeur Hans Zimmer, participe grandement au sentiment d’angoisse et de peur qui règne tout le long du film.
Un mot sur la distribution, excellente qui allie des acteurs chevronnés (Kenneth Branagh, Mark Rylance…) et de jeunes comédiens talentueux (Fionn Whitehead, la révélation de ce film,Tom Hardy, Cillian Murphy, Harry Styles...).
Un film qui remet en lumière le courage face à l’adversité, des idéaux souvent ringardisés de nos jours.
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Re: Cinéma
Merci de si bien le présenter Cher Jean-Luc
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Re: Cinéma
Jean-Luc, notre Monsieur cinéma !
Ça donne envie de voir le film...
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J’ai tellement besoin de temps pour ne rien faire, qu’il ne m’en reste plus pour travailler (Pierre Reverdy)
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Re: Cinéma
100 % d'accordjean-luc a écrit : ↑mar. 25 juil. 2017 11:53De tous les films consacrés à King Kong, je préfère, et de loin, la première, celle de Merian C. Cooper et Ernest B. Schoedsack (1933) avec la belle Fay Wray face au gigantesque gorille. Un film innovant, au scénario bien construit et aux trucages extraordinaires; ce film apportait une avancée considérable dans le domaine des effets spéciaux: l'animation image par image permettait de faire vivre les dinosaures et le géant Kong dont les expressions du visage sont fort bien rendues (surprise, haine, amour...).
Une version inégalée que j'aime à revoir de temps à autre avec toujours le même plaisir.
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Re: Cinéma
certaines connaissances n'ont pas aimé , trop grand spectacle et trop convenu, ne l'ayant pas vu je me prononcerais pas bien sûr ; et comme de plus je ne vais pratiquement plus au ciné depuis 25 ans , je ne suis pas près de faire une critiquejean-luc a écrit : ↑sam. 12 août 2017 14:27Je viens de voir, de vivre devrais-je dire, le dernier film de Christopher Nolan « DUNKERQUE », un des longs-métrages les plus attendus de l’année.
Un film consacré à un épisode de la Seconde Guerre Mondiale oublié par le cinéma si l’on excepte « Dunkerque » de Leslie Norman (1958) et « Week-End à Zuydcoote » d’Henri Verneuil (1964).
Dès la première scène, le spectateur est tout de suite catapulté au cœur de Dunkerque plongé dans la désolation et l’horreur.
Xavier Nolan nous « prend en otage » pour nous faire vivre cet épisode de l’intérieur. Le réalisateur suit le destin de quelques personnages pour nous narrer cet épisode dramatique : deux soldats anglais cherchant à fuir à tout prix, deux aviateurs pilotant des Spitfire (magnifiques scènes da batailles aériennes !!!) et trois civils et leur bateau qui se joignent à la flotte réquisitionnée pour porter secours aux 400 00 hommes sur les plages françaises. Des récits illustrant des points de vue différents du sauvetage, entre la peur et l’héroïsme.
Depuis la scène du Débarquement dans « Il faut sauver le soldat Ryan » de Spielberg, jamais la guerre n’avait été filmée de telle façon .J ’ai ressenti à chaque seconde du film l’émotion, la peur, l’angoisse de ces hommes plongés dans l’enfer ; les Messerschmitt bombardant sans pitié les colonnes de troupe impuissantes, les navires, chargés de soldats, coulés inexorablement par les torpilles ennemis, le courage des aviateurs au-dessus de la Manche, prêts à tous les sacrifices, la lâcheté de certains mais aussi la bravoure de la majorité… chaque scène restera gravée dans ma mémoire !
Une curiosité : le réalisateur ne montre jamais le visage d’un soldat allemand, rendant leur présence encore plus angoissante.
Pour mettre en scène ce film se déroulant sur terre, sur mer et dans les airs, il fallait des moyens colossaux et le résultat est exceptionnel de réalisme ! D’autant plus que Nolan souhaitait éviter le tout numérique et privilégier les images réelles avec des effets spéciaux sur le terrain ;
La musique, signée de l’excellent compositeur Hans Zimmer, participe grandement au sentiment d’angoisse et de peur qui règne tout le long du film.
Un mot sur la distribution, excellente qui allie des acteurs chevronnés (Kenneth Branagh, Mark Rylance…) et de jeunes comédiens talentueux (Fionn Whitehead, la révélation de ce film,Tom Hardy, Cillian Murphy, Harry Styles...).
Un film qui remet en lumière le courage face à l’adversité, des idéaux souvent ringardisés de nos jours.
Un des grands longs-métrages de l’année, peut-être LE FILM de 2017. En tous cas, un CHEF-D’ŒUVRE !
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Re: Cinéma
Vu Atomic Blonde
Bon, les amateurs de films à thèses, ce film n'est pas pour vous ! Un bon gros film d'action/espionnage, bagarres et hémoglobine à tous les étages, un film bien bourrin pour se divertir et servi par de bons acteurs, la belle Charlize Theron (Lorraine Broughton) bien sûr mais pas que, James McAvoy par exemple est très bon dans le personnage un peu glauque de David Percival !
Pour ce qui concerne l'héroïne, Lorraine, c'est un peu un hybride entre Bond et Bourne , bref, la nana, faut pas la faire chier !!!
L'action se déroule quelques jours/heures avant la chute du mur de Berlin, dans cette dernière ville principalement d'ailleurs. Un scénario classique où se mêlent espions et contre-espions à la recherche d'une liste... Mais attention, aux coups de théatre
La bande son est géniale avec du Bowie, The clash et quelques groupes allemand dont je ne me souviens plus des noms mais familiers à mes oreilles entre 1970 et 1980. (Je suis vieux ! )
Bref, j'ai bien aimé et ça m'a fait oublier les soucis du moment et plus légèrement l’exécrable film Spider Man vu il il y a quelques jours...
Bon, les amateurs de films à thèses, ce film n'est pas pour vous ! Un bon gros film d'action/espionnage, bagarres et hémoglobine à tous les étages, un film bien bourrin pour se divertir et servi par de bons acteurs, la belle Charlize Theron (Lorraine Broughton) bien sûr mais pas que, James McAvoy par exemple est très bon dans le personnage un peu glauque de David Percival !
Pour ce qui concerne l'héroïne, Lorraine, c'est un peu un hybride entre Bond et Bourne , bref, la nana, faut pas la faire chier !!!
L'action se déroule quelques jours/heures avant la chute du mur de Berlin, dans cette dernière ville principalement d'ailleurs. Un scénario classique où se mêlent espions et contre-espions à la recherche d'une liste... Mais attention, aux coups de théatre
La bande son est géniale avec du Bowie, The clash et quelques groupes allemand dont je ne me souviens plus des noms mais familiers à mes oreilles entre 1970 et 1980. (Je suis vieux ! )
Bref, j'ai bien aimé et ça m'a fait oublier les soucis du moment et plus légèrement l’exécrable film Spider Man vu il il y a quelques jours...
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Re: Cinéma
Un film qui m'aurait bien plu mais il n'est pas passé dans mon bled
C'est parce que la vitesse de la lumière est supérieure à celle du son que certains ont l'air brillant avant d'avoir l'air con
https://www.flickr.com/photos/gildays/
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Re: Cinéma
J'ai vu et bien aiméLe cathare a écrit : ↑sam. 19 août 2017 20:49certaines connaissances n'ont pas aimé , trop grand spectacle et trop convenu, ne l'ayant pas vu je me prononcerais pas bien sûr ; et comme de plus je ne vais pratiquement plus au ciné depuis 25 ans , je ne suis pas près de faire une critiquejean-luc a écrit : ↑sam. 12 août 2017 14:27Je viens de voir, de vivre devrais-je dire, le dernier film de Christopher Nolan « DUNKERQUE », un des longs-métrages les plus attendus de l’année.
Un film consacré à un épisode de la Seconde Guerre Mondiale oublié par le cinéma si l’on excepte « Dunkerque » de Leslie Norman (1958) et « Week-End à Zuydcoote » d’Henri Verneuil (1964).
Dès la première scène, le spectateur est tout de suite catapulté au cœur de Dunkerque plongé dans la désolation et l’horreur.
Xavier Nolan nous « prend en otage » pour nous faire vivre cet épisode de l’intérieur. Le réalisateur suit le destin de quelques personnages pour nous narrer cet épisode dramatique : deux soldats anglais cherchant à fuir à tout prix, deux aviateurs pilotant des Spitfire (magnifiques scènes da batailles aériennes !!!) et trois civils et leur bateau qui se joignent à la flotte réquisitionnée pour porter secours aux 400 00 hommes sur les plages françaises. Des récits illustrant des points de vue différents du sauvetage, entre la peur et l’héroïsme.
Depuis la scène du Débarquement dans « Il faut sauver le soldat Ryan » de Spielberg, jamais la guerre n’avait été filmée de telle façon .J ’ai ressenti à chaque seconde du film l’émotion, la peur, l’angoisse de ces hommes plongés dans l’enfer ; les Messerschmitt bombardant sans pitié les colonnes de troupe impuissantes, les navires, chargés de soldats, coulés inexorablement par les torpilles ennemis, le courage des aviateurs au-dessus de la Manche, prêts à tous les sacrifices, la lâcheté de certains mais aussi la bravoure de la majorité… chaque scène restera gravée dans ma mémoire !
Une curiosité : le réalisateur ne montre jamais le visage d’un soldat allemand, rendant leur présence encore plus angoissante.
Pour mettre en scène ce film se déroulant sur terre, sur mer et dans les airs, il fallait des moyens colossaux et le résultat est exceptionnel de réalisme ! D’autant plus que Nolan souhaitait éviter le tout numérique et privilégier les images réelles avec des effets spéciaux sur le terrain ;
La musique, signée de l’excellent compositeur Hans Zimmer, participe grandement au sentiment d’angoisse et de peur qui règne tout le long du film.
Un mot sur la distribution, excellente qui allie des acteurs chevronnés (Kenneth Branagh, Mark Rylance…) et de jeunes comédiens talentueux (Fionn Whitehead, la révélation de ce film,Tom Hardy, Cillian Murphy, Harry Styles...).
Un film qui remet en lumière le courage face à l’adversité, des idéaux souvent ringardisés de nos jours.
Un des grands longs-métrages de l’année, peut-être LE FILM de 2017. En tous cas, un CHEF-D’ŒUVRE !
Québécois (qui rêve maintenant d'aller à Dunkerque)
Re: Cinéma
Oui ! mais cette année, tu passes beaucoup plus au sud !!!!
Si les cons étaient fluorescents, ce serait la terre qui éclairerait le soleil !!!