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ne le gronde pas trop fort!S.S.S. a écrit :![]()
Je téléphone à Marabout de ce pas afin de corriger cette oubli !
![]()
Il m'a dit qu'il comptait sur toi...yan59 a écrit : Le plus dur après ça va être de trouver de quoi la remplir![]()
Je viens juste de m'apercevoir que je n'avais pas indiqué sa date de naissance : C'est donc le 24 juillet 1918.Michel a écrit :Trouvé ça :
Jean Paulin, soldat SAS de la France libre
Jean Paulin, résistant dijonnais aux activités patriotiques hors du commun, est décédé le 20 juillet 2001 à Antibes. Sa mémoire doit être sauvegardée dans notre département.
Très jeune, il supporte difficilement l'occupation allemande. En novembre 1942, il tente la grande aventure : rejoindre Londres par l'Espagne. Capturé par les Espagnols lors du passage des Pyrénées, comme presque tous les évadés de France, il est interné cinq longs mois à la prison de Miranda où les conditions sont épouvantables. Libéré sur intervention anglaise, il sera dirigé sur la Grande-Bretagne où il rejoindra les Forces françaises libres.
Il sera l'un des premiers sinon le premier Côte-d'Orien parachuté en France, la veille du débarquement de Normandie.
Ayant reçu une formation de radio, il est à ce titre parachuté vers Plumelec (Côtes du Nord) le 5 juin 1944. Paulin s'est engagé au 2e régiment de commandos parachutistes, en fait le seul régiment français appartenant aux commandos Special Air Service (SAS) anglais. Jean Paulin a pour mission de rester en contact radio avec le célèbre Colonel Bourgoin alias Le Manchot et de l'informer de la situation militaire. En effet
Bourgoin, commandant le 2e RCP, est resté à Londres et ne sautera sur la Bretagne que quelque temps plus tard.
Le groupe de Paulin, sous les ordres du fameux lieutenant Marienne, a pris contact avec les maquis bretons et les épaules. C'est à Saint-Marcel que le régiment français durement attaqué à plusieurs reprises subit de très lourdes pertes de même que les FFI. Bien qu'en uniforme, les soldats SAS capturés sont fusillés selon une directive d'Hitler ; Marienne est tué.
Puis les survivants, dont Jean Paulin, rallient avec leurs jeeps Vannes à Orléans et organiseront la reddition vers Nevers d'une colonne allemande forte de plusieurs milliers d'hommes. Par Vézelay et Avallon, ils arriveront dans Dijon récemment libéré.
Lors de la contre-offensive Von Rundstaedt de l'automne 1944, le 2e RCP sera jeté dans la bataille entre Bastogne et Saint Hubert, avant d'être parachuté en Hollande sur les arrières de l'ennemi en avril 1945.
Jean Paulin a écrit ses souvenirs dans un très beau livre paru en 1948 aux éditions Damidot : La rage au cœur. Souvenirs d'un évadé de France, parachutiste SAS de la France Libre.
LA RAGE AU COEUR de Jean PAULIN paru après guerre et préfacé par le Colonel Bourgoin. La dernière édition date de 1958 chez Marabout n'135 ...
Article du 31 juillet 2001 paru dans "Le bien public" Dijonnais.